Les timbres émis à l’occasion d’un congrès de la FFAP

Congrès des Sociétés Philatéliques Françaises

Lé Congrès 1926 de la Fédération des Sociétés philatéliques françaises s'est tenu à Marseille les 4, 5 et 6 avril.

Organisé d'impeccable façon par les sociétés philatéliques locales Association Timbrologique du Midi, Union Philatélique de Marseille, Groupement philatélique de France (section marseillaise), avec le concours du comité départemental de la Fédération, le congrès s'est déroulé harmonieusement dans le cadre prévu par le programme établi par les organisateurs. il a permis d'obtenir des résultats particulièrement heureux pour le développement de la philatélie française.
Sur 55 sociétés groupées par la Fédération philatélique, 27 s'étaient fait représenter par 58 délégués, venus spécialement des quatre coins de la France, et notamment du Havre, de Strasbourg, de Mulhouse, de Troyes, de Paris, etc.
Des questions très importantes pour les philatélistes ont été examinées par les diverses commissions et par tous les délégués. La plupart de ces questions ont été résolues favorablement tout de suite quelques autres, dont l'importance particulière nécessitait une mise ad point spéciale, ont été confiées, pour études complémentaires et pour aboutissement, au Comité directeur de la Fédération.
Parmi les plus intéressantes de ces questions, on peut citer

1. La lutte contre les faussaires et vendeurs de timbres faux ou truqués. Des dispositions ont été prises en commun accord pour rendre la tâche des écumeurs de la philatélie de plus en plus difficile et pour défendre efficacement les collectionneurs
2. L'application de droits de douane abusifs à l'entrée en France de certains timbres coloniaux
3. Le classement des timbres-poste pour collection dans les objets de luxe, dès que la valeur d'achat atteint 1 franc alors que, par exemple, les livres anciens et modernes ne supportent la taxe qu'à partir de 250 francs
4. La création d'un musée postal français
5. La création d'une Fédération des sociétés philatéliques européennes. Question déjà étudiée et mise à peu près au point par le Comité directeur de la Fédération philatélique française.

Les philatélistes français peuvent être fiers à bon droit des résultats obtenus en si peu de-temps par leur Fédération, dont la force, née de leur union, s'affirme de jour en jour. S'il en fallait encore une preuve, on la trouverait dans ce fait.